La prise de Malte par les troupes de Bonaparte ( octobre 2003) (In english : put your Mouse on the pictures) Révélations inédites: Du jamais vu en reconstitution:
Dans son décret du 1er avril 1798, Bonaparte avait institué un Escadron de DRAGONS-NAGEURS DE COMBAT.
C’est l’épopée de ce corps éphémère que nous avons tenté de reconstituer en octobre 2003 à La Valette, capitale de cette île située au sud de la Sicile et qui fut prise en juin 1798 par les troupes de Bonaparte en route vers l’Egypte.
Débarqués du navire-amiral ” L’Orient ” ancré dans le port de La Valette, une escouade de DRAGONS-NAGEURS DE COMBAT se dirige vers la côte.
Dans un style directement inspiré de la nage indienne (L’efficacité de cette nage a été démontrée par le chef Chaudart dans “La 7me compagnie”), nos deux dragons se dirigent silencieusement vers la côte de l’île Manoel (nord-est de La Valette)
Surpris par cette attaque inopinée, un fusilier anglais du 41me Régiment de Foot-Marines accourt sur la jetée pour interdire l’accès à notre armée.
Les sabres s’entrechoquent avec une violence inouïe.
Pendant que Gérard se bat vaillamment au sabre, Claude entreprend une manoeuvre de contournement pour se hisser sur la jetée.
Finalement , c’est d’un coup sec que le bras du fusilier anglais est tranché.
Les règles internationales nous interdisent de publier la photographie d’un ennemi blessé d’autant plus que la vision du sang pourrait incommoder les personnes sensibles.
La jetée est maintenant aux mains du 2me Rgt de DRAGONS-NAGEURS DE COMBAT, ce qui permet à notre cantinière de profiter des derniers rayons du soleil pour bronzer à l’abri des regards de la perfide Albion.
Un peu d’uniformologie:
Le maillot de bain des DRAGONS-NAGEURS DE COMBAT était vert avec un passepoil rouge tandis que celui du trompette avait les couleurs inversées soit rouge avec passe-poil vert.
En outre, les officiers avaient un galon d’argent sur le bord du maillot.
Authenticité, sources:
L’existence de ce décret du 1er avril 1798 (jour du poisson!) ainsi que la création d’un Escadron de DRAGONS-NAGEURS DE COMBAT par Bonaparte est de nouveau une élucubration de notre webmestre qui est resté trop longtemps au soleil sans son casque. Ce qui est vrai, c’est que le navire amiral qui amena Bonaparte à Malte s’appelait effectivement l’Orient, que nous avons réellement nagé avec nos sabres et nos casques et surtout que nous nous sommes beaucoup amusés.
Notre délégation à Malte: Courtesy of The Malta Independent
Un peu d’histoire sérieuse
Il faut savoir que l’île de Malte (vu la domination maritime des anglais) était considérée comme un point stratégique au coeur de la Méditerranée.
La soit-disant neutralité des Chevaliers de l’Ordre de Malte qui dirigeaient le pays depuis 1530 n’était pas fiable. Ceux-ci avaient d’ailleurs demandé la protection du Tsar Paul I ce qui les mettaient d’une certaine façon en opposition avec la France.
On peut également considérer que Les Chevaliers de l’Ordre de Malte constituant un concentré de toute l’aristocratie européenne, ce fait pouvait représenter un danger (de par les contacts entre les différentes monarchies) pour la (encore frêle) république française.
Le 9 juin 1798, en route vers l’Egypte, Bonaparte se présente avec 500 à 600 navires devant La Valette.
A sa demande de pouvoir se ravitailler en eau, Le grand maître n’accorde la permission qu’à 4 navires à la fois. Bonaparte irrité fait débarquer ses troupes en plusieurs coins de l’île. Les 332 chevaliers (dont 200 français) et les 12.000 hommes de la garnison se rendent sans combattre.
Bonaparte reste 1 semaine à Malte, le temps d’y dicter 168 rapports, d’organiser, légiférer, installer toute une série de réformes, renvoyer les chevaliers vers l’Europe (sauf 34 qui le suivront) et part vers l’Egypte.
Les français administreront Malte pendant 2 ans jusqu’à ce que les anglais les en chassent.
Malte est devenue indépendante en 1964 et a rejoint la communauté européenne en 2004.
Compléments d’informations:
Malte : l’île de Gozz ooù débarquèrent les troupes de Reynier ( Ben Weider)
La Valette aujourd’hui (Bernard CLOUTIER)