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Nos chevaux ne sont pas exceptionnels, ils ne proviennent pas de haras connus, leur valeur pécuniaire est faible et pourtant, nous parvenons à en tirer ce que peu de cavaliers parviennent à faire avec leurs chevaux.
A l'étranger, nous effectuons nos activités avec les chevaux que les organisateurs nous donnent; Parfois ceux-ci sont calmes, parfois non, l'expérience nous aide à gérer ces situations. L'essentiel consiste moins dans les capacités du cheval que dans celles du cavalier qui, avec l'expérience parvient à travailler en symbiose avec (presque) n'importe quel cheval. Certains d'entre nous sont propriétaires de leurs chevaux, les autres sont loués à divers manèges. |
De
pauvres chevaux stressés qui mettent 2 semaines à s'en remettre ??
C'est la réflexion qui me fut
faite il y a peu.
Le cheval est un animal de fuite, devant ce qu'il suppose être un danger, sa
première réaction est de fuir, c'est ce qui lui a permis de survivre dans la
nature. MAIS ce serait lui nier une certaine forme "d'intelligence"que de croire
qu'il ne comprend rien à ce qui se passe autour de lui; Après un premier réflexe
de vouloir fuir, il se rend très vite compte de l'absence de danger et on
constate que les coups de fusil ou de canon qui l'ont fait sursauter au début le
rendent assez vite indifférent. Le comportement du cavalier joue évidemment un
rôle crucial. Si celui-ci est lui-même stressé, le cheval le sent directement et
s'inquiète.
Le cheval aime également jouer (il suffit de regarder une partie de Horse-ball pour s'en rendre compte), il apprend rapidement et se donne à fond dans ce qu'un cavalier expérimenté lui demande. il n'est pas interdit de penser qu'après ce genre d'expérience, ces chevaux sont mieux dans leur tête que ceux qui restent toute l'année dans le manège. L'expérience du passage du feu nous confirme dans cette affirmation.
Il faut néanmoins considérer que tout comme chez les humains,
certains chevaux ont des problèmes psychologiques (Ne perdons pas de vue que le
cheval est souvent privé de ses repères naturels que sont un espace suffisant
(boxes trop petits) et une vie en horde sous la direction d'un dominant). Le
comportement de l'homme vis-à-vis du cheval n'est pas toujours exempt de
reproches non plus.
Il est évident que pour un cheval qui ne sort jamais de son manège, ce genre
d'activités peut demander un très long apprentissage.
La confiance qui nous est témoignée par les manèges qui nous louent des chevaux parfois de valeur témoigne de nos connaissances et de notre capacité à en prendre soin.
NOTRE ENTRAÎNEMENT:
Le scénario des batailles étant chaque fois différent, on ne peut vraiment parler de répétition.
1 C'est d'abord par la pratique régulière de l'équitation classique dans le manège de son choix que chacun s'améliore.
2 Lors des
activités, nous prenons d'abord connaissance avec le cheval qui nous a été
attribué
Selon le cas, cet entraînement sera individuel ou en groupe pour "intégrer le
cheval" dans le rang.
Ensuite, nous habituons le cheval aux mouvements du sabre, à la présence
éventuelle de tambours, d'uniformes colorés, de personnes apparemment
hostiles, et du bruit des fusils et des canons.
Le cheval étant souvent différent et chaque fois placé dans
des circonstances différentes, ces activités sont toujours une excellente
manière d'évoluer.
( Un principe de solidarité prévaut dans le groupe, c'est que les cavaliers
qui ont des difficultés reçoivent les chevaux les plus faciles et sont aidés par
les autres ) (les propriétaires de chevaux travaillent évidemment avec leur
propre cheval)
3 Nous organisons parfois une journée "Entraînement" notamment près du Lion de Waterloo.
OH NON !
Vous ne croyez quand même pas que nous frapperions sur nos amis ennemis! Nos
reconstitutions de batailles sont avant tout placées sous le signe de l'amitié
entre tous les reconstituants.
Retour sur la photo
Photos: Démonstrations au Lion de
Waterloo (30/7/2006)
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